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Al Qaïda demande la libération de prisonniers en Algérie et en Tunisie

samedi 15 mars 2008, par Samir

Al Qaida au Maghreb qui est le principal groupe terroriste en Algérie a exigé la libération islamiste détenus en Tunisie et en Algérie en échange des deux touristes.

Touristes autrichiens enlevés Al Qaïda demande la libération de prisonniers en Algérie et en Tunisie.

La crise des deux touristes autrichiens enlevés le 22 février dernier dans le sud de la Tunisie, par la branche d’Al Qaida au Maghreb, n’est pas prête de connaître son épilogue après le rejet du gouvernement autrichien de toute idée de négociation avec les ravisseurs. Le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, a exclu, hier à son arrivée au sommet des dirigeants européens à Bruxelles, l’ouverture de négociations avec les terroristes pour la libération des deux otages. « Nous n’avons pas l’intention de répondre aux exigences » des ravisseurs, a-t-il affirmé tout en précisant que de toutes les façons son pays ne pouvait pas satisfaire aux conditions exigées par le groupe terroriste. Jeudi, la branche d’Al Qaida au Maghreb avait fixé un ultimatum de trois jours au gouvernement autrichien pour la libération des militants liés à la mouvance islamiste détenus en Tunisie et en Algérie, en échange des deux touristes.

Le groupe terroriste avait menacé d’ailleurs d’exécuter les deux otages après l’épuisement de l’ultimatum qui prendra fin ce dimanche à minuit, si ses exigences ne sont pas satisfaites. Il avait, également, lancé un avertissement aux touristes occidentaux pour qu’ils ne se rendent plus en Tunisie. Des photos récentes des deux otages Wolfgang Ebner, 51 ans, et Andrea Kloiber, 44 ans, avaient été diffusées sur internet par les ravisseurs. Les deux otages apparaissent sur fonds de désert entourés de militants armés. Leur lieu de détention reste inconnu même si certaines sources avancent la région du nord du Mali. Le chancelier autrichien a aussi rejeté toute idée de verser une rançon aux ravisseurs en soutenant qu’il restait opposé à l’utilisation « de fonds publics autrichiens » pour la libération de ses deux compatriotes. L’Autriche, qui a demandé la libération immédiate et sans conditions des deux otages, compte sur le soutien de pays européens comme la France et l’Allemagne qui disposent d’une grande expérience dans la résolution de ce genre de crises.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran