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2006, l’année du désendettement de l’Algérie

samedi 13 janvier 2007, par Samir

L’année 2006 a été marqué par un fort désendettement de l’Algérie et un bilan relativement positif des réformes dans le secteur bancaire, selon le ministre des finances, Mourad Medelci.

Mourad Medelci a salué les progrés dans la réforme bancaire en Algérie.

Intervenant à l’occasion d’un débat organisé à l’hôtel El-Aurassi par le Club Excellence Management et le Forum des Chefs d’Entreprises en collaboration avec British Petroleum (BP), le ministre des Finances, qui rappellera « l’action de désendettement de l’Algérie », fera état d’une année 2006 extrêmement positive en activités, notamment en matière de modernisation du secteur. Toutefois, concernant la fiscalité, certains industriels présents au débat, tout en saluant les « efforts fiscaux du gouvernement », n’étaient pas tout à fait d’accord sur certaines mesures qui ne sont, d’après eux, pas assez suffisantes pour inciter à plus d’investissements de leurs entreprises et ce dans le but de créer d’autres emplois.

Un industriel fera remarquer qu’il existe une certaine « discrimination fiscale » en donnant l’exemple de l’exonération de la TVA de quelques produits de première nécessité, comme la farine, le lait et le pain, alors que d’autres, à l’image de l’huile et du sucre, sont toujours soumis à cette taxe de 17%. Partant du constat que c’est le consommateur qui paie en définitive cette taxe, il propose d’élargir l’exemption de la TVA aux produits qu’il avait énumérés, pour permettre, dit-il, un meilleur pouvoir d’achat des consommateurs en Algérie.

Le même intervenant soulèvera également un autre problème lié à la fiscalité et contenu dans la loi de finances complémentaire 2006. Il s’agit de l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) réinvesti qui est réduit de seulement 3 points (de 15 à 12%) alors que dans les années 70 il était de seulement 5%. Le ministre qui avoue que son département est disposé à étudier d’autres mesures d’allégement fiscales, fera savoir cependant que cela doit être effectué d’une manière graduelle, de telle sorte, dit-il, à « maîtriser parfaitement la situation ».

Concernant la TVA, M. Mourad Medelci fera remarquer à l’assistance constituée principalement de patrons d’entreprises, d’industriels et de directeurs généraux des banques, que l’Algérie est l’un des rares pays au monde à exonérer de cette taxe les produits de première nécessité. Le premier argentier du pays clôt ce chapitre de la fiscalité en déclarant que si le gouvernement s’était plié aux institutions financières étrangères, il n’y aurait jamais eu d’exonération d’impôts. Tout le monde aura compris que le ministre, sans le nommer, parlait du FMI.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran