“Ici, c’est la Suisse, et pour rien au monde je ne quitterai cet endroit !” Mohamed n’a pas besoin d’étaler ses arguments. L’inénarrable majesté des lieux plaide pour elle-même.
Ici, on est au cœur du Djurdjura, précisément au pied de Lalla Khedidja, l’un des plus hauts sommets d’Algérie, trônant à plus de 2 300 m au-dessus des hommes. Mohamed Aït Allaoua, 54 ans, est père de quatre enfants. Nous l’avons rencontré par hasard au détour d’une route complètement déserte, au lieudit Agouni (...)
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PORTRAITS
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Le gardien de Lalla Khadidja
14 août 2004, par Hassiba -
Les folies de Tichy
12 août 2004, par HassibaLes Bougiotes, coincés entre deux belles côtes, disent de Tichy qu’elle est la destination “la plus fashion” de la région. Et Tichy, fière et pas facile ne répond rien.
Il n’y a qu’à voir sur place. Entre les montagnes et les forêts qui l’entourent que le soleil sait caresser pour que la lumière les enflamme, cette petite ville occupe le podium des destinations touristiques estivales de la région. On la découvre toujours, parce qu’elle ne se livre jamais totalement. Ses stations de bord (...) -
Mais qui est donc John Forbes Kerry ?
12 août 2004, par HassibaS’il est choisi lors de la prochaine élection présidentielle de novembre 2004, John Forbes Kerry sera, dans toute l’histoire des Etats-Unis, le deuxième chef d’Etat américain à parler couramment le français (après James Madison 1809-1817), le deuxième locataire catholique de la Maison-Blanche après Kennedy, dont il porte les même initiales : J. F. K., le premier président à savoir jouer au football et au violoncelle, le meilleur leader-défenseur de l’environnement et, surtout, le premier (...)
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Ahmed Azzegagh, journaliste et poète
10 août 2004, par HassibaAhmed Azzegagh, quoique très peu connu, demeure toujours une des grandes plumes de la scène nationale et même internationale. Il est écrivain, romancier, dramaturge, journaliste et surtout poète.
Il est né à Béjaïa en 1942. Fils d’un émigré, il s’installe à Marseille avec sa famille, dès son enfance. Il revient en Algérie après le recouvrement de l’indépendance pour apporter sa petite pierre pour reconstruire le pays. Durant cette première année, il avait exercé le métier d’instituteur (...) -
At Yanni cherche son coin de ciel bleu
8 août 2004, par HassibaLe village natal d’Idir et de Mouloud Mammeri est mal en point. L’artisanat, première activité économique ayant fait jadis la renommée d’At Yanni, est aujourd’hui victime de la conjoncture socioéconomique qui le tue à petit feu.
Les artisans-bijoutiers chôment. Leurs produits, ces fameux bijoux en argent, ne se vendent plus comme avant à cause du prix de revient qui atteint des pics à cause de la cherté des matières premières. L’agriculture de montagne, essentiellement basée sur (...) -
Béjaïa, vestige laissé pour compte
5 août 2004, par Hassiba« Les occupations successives de la ville de Béjaïa depuis les temps les plus reculés l’ont enrichie d’un patrimoine mobilier et immobilier des plus diversifiés
Cité trois fois millénaire au cœur de l’espace méditerranéen, l’antique Saldae renferme, en effet, de nombreux sites et vestiges historiques qui témoignent encore aujourd’hui des fastes de sa longue épopée. A défaut d’une politique de valorisation de cet important héritage, l’état de conservation de ces legs, qui constituent (...) -
Mohamed Lamari : un "éradicateur républicain"
4 août 2004, par HassibaA elles seules, sa corpulence et ses lunettes noires pouvaient contribuer à son image d’homme "dur".
Né le 7 juin 1939 à Alger, le général Mohamed Lamari, le seul à avoir le grade de corps d’armée, a fait ses classes dans l’armée française, suivi l’école de cavalerie de Saumur, puis celle d’officier d’état-major à l’Ecole de guerre de Paris.
Au début des années 1960, il devient un "daf" (déserteur de l’armée française). Il a rejoint l’armée du FLN avec qui il combattra durant la (...) -
Lounis Aït Menguellet : “L’État doit subventionner les spectacles”
3 août 2004, par HassibaLiberté : Vous venez de boucler trois concerts consécutifs à la Maison de la culture de Béjaïa. Quelle appréciation en faites-vous ? Lounis Aït Menguellet : Côté public, ça a été un vrai bonheur. Franchement, j’ai retrouvé l’ambiance habituelle du public bougiote, et je repars d’ici vraiment comblé. Sincèrement, je n’ai eu que des satisfactions. Mais des défaillances ont été constatées sur le plan organisationnel. Qu’en est-il réellement ? Là, c’est un autre problème. C’est-à-dire, autant (...)
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Chréa à la reconquête de son prestige
1er août 2004, par HassibaBlida semble s’engouffrer dans la pesanteur d’une montagne grise qui, comme par pudeur, se cache sous un épais nuage. Chréa se dresse tel un mirador.
L’œil sur la plaine. Ou comme une mère protectrice. A l’est, à l’ouest, où que le regard se pose, la montagne s’impose et défie l’horizon par son envergure.
Tel un caméléon, Chréa change de couleur à mesure que l’on s’approche. Nous roulons à tombeau ouvert sur l’autoroute, et Chréa semble porter un regard sur ses futurs visiteurs, nous (...) -
Djamel Amrani reçoit la médaille Pablo Neruda
29 juillet 2004, par HassibaDjamel Amrani a la voix radiophonique, caractéristique, caverneuse, patriarcale, le flegme et l’indolence d’un petit vieux à l’espièglerie en sourire en coin, la générosité et la grandeur humaine incarnées, tapi dans son transat, un faux air d’Ernest Hemingway, blotti dans son fauteuil, entre deux volutes de tabac, entre un sourire, un rire et un rictus, sous une moiteur domestique, il respire et transpire simplement la bonté des humbles.
_ « Les poètes nous aident à aimer » Anatole (...)