20:21 mardi 20 septembre 2016 | Par Riyad Hamadi | Actualité
Abderrahmane Benkhalfa le martelait régulièrement : « pas un centime ne servira au financement du budget ». L’ancien ministre des Finances assurait aux Algériens que l’emprunt obligataire interne lancé par l’État servirait « exclusivement » et « intégralement » au financement de projets d’investissements productifs.
Lors de la cérémonie de lancement de la campagne de communication autour de cet emprunt, l’ex-grand argentier du pays avait dénoncé, avec une certaine véhémence, l’affirmation de certains médias, dont TSA, sur l’utilisation de ce fonds pour le financement du déficit budgétaire.
Depuis, les chiffres du ministère des Finances indiquent une toute autre réalité : une grande partie des 461 milliards de dinars récoltés, soit 317 milliards de dinars, a précisément déjà servi à combler le trou dans le budget de l’État. Benkhalfa avait pourtant fermement exclu une telle éventualité.
| Lire sur TSA : Les indicateurs budgétaires s’enfoncent dans le rouge, le FRR légalement vidé
Réitérée à maintes reprises, cette promesse a été formulée en présence de l’alors ministre délégué au Budget, Hadji Baba Ammi. Ce dernier a succédé à Benkhalfa à la tête du ministère des Finances, lors du dernier remaniement ministériel.
| Lire sur TSA : EMPRUNT OBLIGATAIRE. Le gouvernement lance une amnistie fiscale rémunérée pour financer le déficit budgétaire
Les informations révélées aujourd’hui par le ministère des Finances viennent décrédibiliser la parole publique, à travers celle de l’ancien ministre, et saper la confiance dans cet emprunt obligataire.
Or, ce type d’emprunt est largement fondé sur la confiance entre l’émetteur des obligations – l’État en l’occurrence – et les acheteurs, soit les particuliers et les entreprises.
Benkhalfa, et le gouvernement plus largement, pouvait-il ignorer un tel scénario ?
Abderrahmane Benkhalfa le martelait régulièrement : « pas un centime ne servira au financement du budget ». L’ancien ministre des Finances assurait aux Algériens que l’emprunt obligataire interne lancé par l’État servirait « exclusivement » et « intégralement » au financement de projets d’investissements productifs.
Lors de la cérémonie de lancement de la campagne de communication autour de cet emprunt, l’ex-grand argentier du pays avait dénoncé, avec une certaine véhémence, l’affirmation de certains médias, dont TSA, sur l’utilisation de ce fonds pour le financement du déficit budgétaire.
Depuis, les chiffres du ministère des Finances indiquent une toute autre réalité : une grande partie des 461 milliards de dinars récoltés, soit 317 milliards de dinars, a précisément déjà servi à combler le trou dans le budget de l’État. Benkhalfa avait pourtant fermement exclu une telle éventualité.
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Réitérée à maintes reprises, cette promesse a été formulée en présence de l’alors ministre délégué au Budget, Hadji Baba Ammi. Ce dernier a succédé à Benkhalfa à la tête du ministère des Finances, lors du dernier remaniement ministériel.
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Les informations révélées aujourd’hui par le ministère des Finances viennent décrédibiliser la parole publique, à travers celle de l’ancien ministre, et saper la confiance dans cet emprunt obligataire.
Or, ce type d’emprunt est largement fondé sur la confiance entre l’émetteur des obligations – l’État en l’occurrence – et les acheteurs, soit les particuliers et les entreprises.
Benkhalfa, et le gouvernement plus largement, pouvait-il ignorer un tel scénario ?