Le délégué du gouvernement espagnol à Melilia traite des Marocains de « délinquants »
Le poste frontalier de Nador aujourd’hui. En médaillon, le délégué du gouvernement espagnol à Melilia Abdelmalik El Barkani.
Le délégué du gouvernement espagnol (wali) à Melilia, Abdelmalik El Barkani, un militant du Parti populaire, a traité aujourd’hui des marocains qui manifestaient contre certains comportements arbitraires de la police espagnole des frontières de « délinquants ».
La frontière de Melilia a été fermée aujourd’hui pendant deux heures par les autorités espagnoles après que des jeunes marocains aient commencé à jeter des pierres contre les forces de l’ordre espagnoles. Ces jeunes protestaient contre la décision de la police espagnole de refouler un groupe de marocains pour des « raisons de sécurité ».
Lesquelles ? Ni la police ni le délégué du gouvernement n’ont voulu l’expliquer.
En fait, comme les habitants de la province de Nador n’ont pas besoin de visa pour entrer à Melilia, de temps à autre, pour des raisons qui sont purement arbitraires, la police espagnole refuse l’entrée de groupes de marocains choisis au hasard. Elle explique ce refus par cette vague notion de « raisons de sécurité ».
D’où la colère de ces jeunes. C’est la première fois qu’un délégué du gouvernement espagnol utilise un langage ordurier pour s’en prendre à des manifestants marocains.
Abdelmalik El Barkani est né à Melilia en 1960. Il n’a obtenu la nationalité espagnole qu’au début des années 1990 après de grandes manifestations dans cet enclave espagnol qui exigeaient l’octroi de la nationalité espagnole aux Musulmans de la ville considérés alors comme des apatrides chez eux.
L’ex-apatride El Barkani, des membres de sa famille ou certains de ses amis, faisaient sûrement partie de ces manifestants en colère que personne n’a songé à traiter de « délinquants ».
Abdellatif Gueznaya
![](http://www.demainonline.com/wp-content/uploads/1351365559_806631_1351366390_noticia_grande.jpg)
Le délégué du gouvernement espagnol (wali) à Melilia, Abdelmalik El Barkani, un militant du Parti populaire, a traité aujourd’hui des marocains qui manifestaient contre certains comportements arbitraires de la police espagnole des frontières de « délinquants ».
La frontière de Melilia a été fermée aujourd’hui pendant deux heures par les autorités espagnoles après que des jeunes marocains aient commencé à jeter des pierres contre les forces de l’ordre espagnoles. Ces jeunes protestaient contre la décision de la police espagnole de refouler un groupe de marocains pour des « raisons de sécurité ».
Lesquelles ? Ni la police ni le délégué du gouvernement n’ont voulu l’expliquer.
En fait, comme les habitants de la province de Nador n’ont pas besoin de visa pour entrer à Melilia, de temps à autre, pour des raisons qui sont purement arbitraires, la police espagnole refuse l’entrée de groupes de marocains choisis au hasard. Elle explique ce refus par cette vague notion de « raisons de sécurité ».
D’où la colère de ces jeunes. C’est la première fois qu’un délégué du gouvernement espagnol utilise un langage ordurier pour s’en prendre à des manifestants marocains.
Abdelmalik El Barkani est né à Melilia en 1960. Il n’a obtenu la nationalité espagnole qu’au début des années 1990 après de grandes manifestations dans cet enclave espagnol qui exigeaient l’octroi de la nationalité espagnole aux Musulmans de la ville considérés alors comme des apatrides chez eux.
L’ex-apatride El Barkani, des membres de sa famille ou certains de ses amis, faisaient sûrement partie de ces manifestants en colère que personne n’a songé à traiter de « délinquants ».
Abdellatif Gueznaya
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