<div class="cartouche">Confessions d’un imam, par Abdelrahman Marhaba
« Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran »
Partagé entre la fidélité au dogme de ses ancêtres et les exigences de la raison, Abdelrahman Marhaba a choisi le parti que lui inspirait sa conscience. Renonçant à la lecture littérale du Livre « descendu du ciel », il a entrepris d’étudier le Coran à la lumière de la raison.
L’ancien imam rend compte du déchirement qui a bouleversé sa vie et témoigne de la paix de l’âme et de l’esprit réconciliés.
Abdelrahman Marhaba, a fait ses études supérieures à l’université d’al-Azhar et de Fouar 1er au Caire. Après une thèse de doctorat à la Sorbonne, de retour en Egypte et au Liban, il a officié dans les mosquées en tant que prédicateur et imam et enseigné dans les universités de pays arabes.
Il est auteur de plusieurs ouvrages sur la pensée arabo-islamique.
lundi 23 mars 2009, par O K Christiensen
Abdelrahman Marhaba, est né en 1927. Chef d’une confrérie musulmane, érudit en « sciences » religieuses. Il a reçu son éducation auprès de son père et grand père connus pour leur grande piété. Dans sa ville il a fait de nombreux adeptes auxquels il a su communiquer sa ferveur religieuse.
Il a étudié pendant trois ans les sciences islamiques à l’université islamique d’al-Azhar, puis pendant un an la philosophie L’enseignement dispensé dans ces deux établissements l’a profondément déçu. Aujourd’hui, il estime avoir perdu quatre ans de sa vie.
Il rejoint l’Institut Supérieur de Pédagogie au Caire et y obtint un diplôme lui permettant de préparer une thèse de doctorat à la Sorbonne à Paris.
Dès son retour au pays, il a repris ses activités religieuses dans l’une des mosquées de sa ville en tant que prédicateur, imam et orateur. En même temps, il a professé dans des établissements d’enseignement supérieur. Il a publié plusieurs ouvrages au Caire et à Beyrouth sur la pensée philosophique arabo-islamique. Depuis sa mise à la retraite, il se consacre à la recherche dans les domaines philosophique, littéraire et religieux.
Cependant, sa vie intellectuelle et religieuse n’est pas exempte d’interrogations. Bien qu’ayant été élevé dans une famille pieuse, il a toujours été en proie au doute et au scepticisme. Il se posait souvent des questions embarrassantes.
Dans ce livre, Confessions d’un imam (en arabe : « mihnati maa al coraan wa allah fi el coraan , titre de l’édition arabe : Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran ») s’adressant, majoritairement à un public arabo-islamique, il examine la théorie du « miracle linguistique » du coran : ce miracle ’l’iadjaz » consiste en ce que le texte est d’une telle beauté, qu’il ne peut être que l’œuvre de … Dieu himself ! (lui même).
L’auteur écrit : « A l’examen, le coran apparaît comme un livre très ordinaire , il est donc urgent de le faire descendre de ce pinacle situé en dehors de l’histoire pour le replacer dans un monde réel » (p83).
Cette prétention a déjà valu au coran, de la part de chercheurs orientalistes occidentaux la dénomination d’ arabo-centrisme : Allah ne s’adresse qu’aux arabes seuls qui peuvent « gouter » son génie !(arabes de la plèbe , s’abstenir !). Les autres peuples ignorantsles « merveilles » de cette langue ! Pr Urvoy, entre autres).
Parcourant méticuleusement les versets coraniques, il en relève un curieux mélange où se côtoie le texte bien ciselé, avec la phrase approximative, les mots répugnants (le coran parle de « baise » (inkahou), la diffamation , des expressions pour dire une chose et son contraire et la vitupération qui évoque les menaces par les djinns, courantes à l’époque où Mahomet et ses amis ont rédigé le coran.
Connaisseur de l’arabe , il affirme que les textes du poète al-Jahiz(776-869) ont une valeur littéraire supérieure au Coran, d’où ironise-t-il , s’ensuit la nécessite d’obéir aveuglément aux « diktats » de ce poète !!!
Cela peut sembler trivial pour un lecteur non-musulman , mais c’est un coup de force pour la majorité arabo-musulmane , conditionnée dés l’enfance , le livre est d’ailleurs interdit dans les pays musulmans et l’auteur a utilisé un pseudonyme !
Il est rare de lire sous la plume d’un religieux cette phrase « Avec la compagne de Napoléon jaillit chez nous le choc de la modernité » (p60). Les occidentaux au service de l’islam (Bruno Étienne, Michel Chodkiewicz) crient au colonialisme !!
Poursuivant sur les prétendues découvertes « scientifiques » qui agitent actuellement le monde musulman (l’astronaute Neil Armstrong aurait « trouvé » le coran sur la lune !!!, démenti de la NASA et de ce dernier) , il relève les sottises du coran sur le feu, la terre , le ciel, la relativité ! (au secours Einstein), l’extension de l’univers ! Et n’hésite pas à user de l’humour : « l’opération d’espionnage à l’encontre des assemblées célestes aurait fonctionné sans discontinuité. Mais elle s’est définitivement interrompue et a cessé dés l’envoi de mahomet sur terre ! ») (p149).
Le chapitre XII est intitulé : l’assonance du Coran et l’assonance des devins , il importe de souligner l’effet « drogue » que le coran produit sur les esprits : Dans leur livre « L’action psychologique dans le coran, les professeurs Urvoy , connaisseurs de l’arabe, décortiquent les procédés subliminaux que le coran utilise pour le contrôle des esprits, est-il besoin de préciser que seule la vérité blesse et qu’un fou d’allah a lancé une fatwa contre Marie-thérese Urvoy suite à ce livre ?
Le chapitre XV intitulé la barbarie dans le coran passe en revue : le mépris de la dignité de l’homme dans le coran.
La destruction de la liberté individuelle dans le coran L’appel aux musulmans à combattre les non-musulmans dans le coran Le statut esclavagiste de la femme dans le coran La dictature de mahomet , même Dieu est à son service !
En conclusion , l’auteur écrit : « je voudrais préciser que je n’ai décrit que ce que j’ai trouvé dans le coran » (p. 206), il invite à la raison : « La raison n’appartient qu’à l’être humain. C’est à lui qu’il revient de choisir ce qui lui convient (…) quant aux autres, ceux qui se contentent de suivre, ils ne sont que des troupeaux errants, cela est d’autant plus aisé qu’ils croient bénéficier des biens de ce monde et mériter les délices délirants de l’autre !) (p. 207, la dernière du livre).
Pour finir , notons que les contestataires de l’islam, issus de l’islam sont peu entendus, soutenus, « médiatisés », les Malek Chebel, Abdelwahab Bouhdiba et compagnie, squattent les talk-shows, vendent leurs livres et évitent soigneusement de toucher à la seule question qui vaille pour les musulmans : à savoir que le statut du coran est humain, furieusement humain et que les « protocoles du sage de La Mecque » n’ont pas cessé à ce jour de comploter contre la paix mondiale !
Sus aux « islamophobes » !
O K Christiensen
CONFESSIONS d’UN IMAM
Par
ABDELRAHMAN MARHABA Traduit de l’arabe par Maurice Salacrou
Titre de l’édition arabe :
« Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran » Publié à Paris par les Editions de Paris Novembre 2008
« Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran »
Partagé entre la fidélité au dogme de ses ancêtres et les exigences de la raison, Abdelrahman Marhaba a choisi le parti que lui inspirait sa conscience. Renonçant à la lecture littérale du Livre « descendu du ciel », il a entrepris d’étudier le Coran à la lumière de la raison.
L’ancien imam rend compte du déchirement qui a bouleversé sa vie et témoigne de la paix de l’âme et de l’esprit réconciliés.
Abdelrahman Marhaba, a fait ses études supérieures à l’université d’al-Azhar et de Fouar 1er au Caire. Après une thèse de doctorat à la Sorbonne, de retour en Egypte et au Liban, il a officié dans les mosquées en tant que prédicateur et imam et enseigné dans les universités de pays arabes.
Il est auteur de plusieurs ouvrages sur la pensée arabo-islamique.
lundi 23 mars 2009, par O K Christiensen
Abdelrahman Marhaba, est né en 1927. Chef d’une confrérie musulmane, érudit en « sciences » religieuses. Il a reçu son éducation auprès de son père et grand père connus pour leur grande piété. Dans sa ville il a fait de nombreux adeptes auxquels il a su communiquer sa ferveur religieuse.
Il a étudié pendant trois ans les sciences islamiques à l’université islamique d’al-Azhar, puis pendant un an la philosophie L’enseignement dispensé dans ces deux établissements l’a profondément déçu. Aujourd’hui, il estime avoir perdu quatre ans de sa vie.
Il rejoint l’Institut Supérieur de Pédagogie au Caire et y obtint un diplôme lui permettant de préparer une thèse de doctorat à la Sorbonne à Paris.
Dès son retour au pays, il a repris ses activités religieuses dans l’une des mosquées de sa ville en tant que prédicateur, imam et orateur. En même temps, il a professé dans des établissements d’enseignement supérieur. Il a publié plusieurs ouvrages au Caire et à Beyrouth sur la pensée philosophique arabo-islamique. Depuis sa mise à la retraite, il se consacre à la recherche dans les domaines philosophique, littéraire et religieux.
Cependant, sa vie intellectuelle et religieuse n’est pas exempte d’interrogations. Bien qu’ayant été élevé dans une famille pieuse, il a toujours été en proie au doute et au scepticisme. Il se posait souvent des questions embarrassantes.
Dans ce livre, Confessions d’un imam (en arabe : « mihnati maa al coraan wa allah fi el coraan , titre de l’édition arabe : Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran ») s’adressant, majoritairement à un public arabo-islamique, il examine la théorie du « miracle linguistique » du coran : ce miracle ’l’iadjaz » consiste en ce que le texte est d’une telle beauté, qu’il ne peut être que l’œuvre de … Dieu himself ! (lui même).
L’auteur écrit : « A l’examen, le coran apparaît comme un livre très ordinaire , il est donc urgent de le faire descendre de ce pinacle situé en dehors de l’histoire pour le replacer dans un monde réel » (p83).
Cette prétention a déjà valu au coran, de la part de chercheurs orientalistes occidentaux la dénomination d’ arabo-centrisme : Allah ne s’adresse qu’aux arabes seuls qui peuvent « gouter » son génie !(arabes de la plèbe , s’abstenir !). Les autres peuples ignorantsles « merveilles » de cette langue ! Pr Urvoy, entre autres).
Parcourant méticuleusement les versets coraniques, il en relève un curieux mélange où se côtoie le texte bien ciselé, avec la phrase approximative, les mots répugnants (le coran parle de « baise » (inkahou), la diffamation , des expressions pour dire une chose et son contraire et la vitupération qui évoque les menaces par les djinns, courantes à l’époque où Mahomet et ses amis ont rédigé le coran.
Connaisseur de l’arabe , il affirme que les textes du poète al-Jahiz(776-869) ont une valeur littéraire supérieure au Coran, d’où ironise-t-il , s’ensuit la nécessite d’obéir aveuglément aux « diktats » de ce poète !!!
Cela peut sembler trivial pour un lecteur non-musulman , mais c’est un coup de force pour la majorité arabo-musulmane , conditionnée dés l’enfance , le livre est d’ailleurs interdit dans les pays musulmans et l’auteur a utilisé un pseudonyme !
Il est rare de lire sous la plume d’un religieux cette phrase « Avec la compagne de Napoléon jaillit chez nous le choc de la modernité » (p60). Les occidentaux au service de l’islam (Bruno Étienne, Michel Chodkiewicz) crient au colonialisme !!
Poursuivant sur les prétendues découvertes « scientifiques » qui agitent actuellement le monde musulman (l’astronaute Neil Armstrong aurait « trouvé » le coran sur la lune !!!, démenti de la NASA et de ce dernier) , il relève les sottises du coran sur le feu, la terre , le ciel, la relativité ! (au secours Einstein), l’extension de l’univers ! Et n’hésite pas à user de l’humour : « l’opération d’espionnage à l’encontre des assemblées célestes aurait fonctionné sans discontinuité. Mais elle s’est définitivement interrompue et a cessé dés l’envoi de mahomet sur terre ! ») (p149).
Le chapitre XII est intitulé : l’assonance du Coran et l’assonance des devins , il importe de souligner l’effet « drogue » que le coran produit sur les esprits : Dans leur livre « L’action psychologique dans le coran, les professeurs Urvoy , connaisseurs de l’arabe, décortiquent les procédés subliminaux que le coran utilise pour le contrôle des esprits, est-il besoin de préciser que seule la vérité blesse et qu’un fou d’allah a lancé une fatwa contre Marie-thérese Urvoy suite à ce livre ?
Le chapitre XV intitulé la barbarie dans le coran passe en revue : le mépris de la dignité de l’homme dans le coran.
La destruction de la liberté individuelle dans le coran L’appel aux musulmans à combattre les non-musulmans dans le coran Le statut esclavagiste de la femme dans le coran La dictature de mahomet , même Dieu est à son service !
En conclusion , l’auteur écrit : « je voudrais préciser que je n’ai décrit que ce que j’ai trouvé dans le coran » (p. 206), il invite à la raison : « La raison n’appartient qu’à l’être humain. C’est à lui qu’il revient de choisir ce qui lui convient (…) quant aux autres, ceux qui se contentent de suivre, ils ne sont que des troupeaux errants, cela est d’autant plus aisé qu’ils croient bénéficier des biens de ce monde et mériter les délices délirants de l’autre !) (p. 207, la dernière du livre).
Pour finir , notons que les contestataires de l’islam, issus de l’islam sont peu entendus, soutenus, « médiatisés », les Malek Chebel, Abdelwahab Bouhdiba et compagnie, squattent les talk-shows, vendent leurs livres et évitent soigneusement de toucher à la seule question qui vaille pour les musulmans : à savoir que le statut du coran est humain, furieusement humain et que les « protocoles du sage de La Mecque » n’ont pas cessé à ce jour de comploter contre la paix mondiale !
Sus aux « islamophobes » !
O K Christiensen
CONFESSIONS d’UN IMAM
Par
ABDELRAHMAN MARHABA Traduit de l’arabe par Maurice Salacrou
Titre de l’édition arabe :
« Mes tourments avec le Coran et avec Allah dans le Coran » Publié à Paris par les Editions de Paris Novembre 2008
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