Il est temps de mettre un terme aux spéculations sur l'origine des Imravdhen, marabouts en Afrique du Nord.
En résumé
En 1035 Yahia Ibn Ibrahim chef berbère de la Tribu Djoudala entreprend un pèlerinage à la Mecque qui le marqua profondément, à son retour. Constatant le manque de connaissance de ses hommes en matière d’islam Yahia Ibn Ibrahim fait appel à un autre religieux du nom de Abdalah Ibn Yasin de la tribu Lemtuna d’obédience Malékite et puritain. Ils fondèrent le mouvement des Almoravides en 1042 dont l’objectif premier était la purification de l’islam pratiqué depuis le VII e siècle.
Constatant que son enseignement était rejeté Abdalah Ibn Yasin fondât un Ribât (couvent militaire, d’où le nom Al Murabitun « gens du ribât ») sur l’île de Tidra En Mauritanie d’où il commence à asseoir les bases doctrinales du mouvement Almoravide.
En 1055 les Almoravides menés par Abdllah ibn Yasin , s’emparent de Sijilmassa, grande ville commerciale et importante au Moyen-âge, cette ville est située près de Meknès, dans la région du Tafilalet au Maroc. Sijilmassa était un centre important des berbères Zénètes qui pratiquaient le sufisme, une des branches Kharidjisme de l’islam. Ce dogme sufisme est un mouvement de révolte contre les Arabes (Abbassides, Omeyyades…) qui imposaient fortement les berbères.
Les premiers Almoravides parvinrent rapidement à imposer par la force leur doctrine religieuse aux autres Sanhadja, fondèrent des armées, et partirent à la conquête vers le nord comme le sud.
Plus tard les « ribâts » devinrent des zaouïas.
Les zaouïas formèrent des ascètes qui à leur tour partirent conquérir d’autres contrées. C’est ainsi que ce mouvement est arrivé en Kabylie (entre autres). Beaucoup de Kabyles ont été formés dans ces zaouias par ces missionnaires ont adopté le nom des Almoravides en se faisant appeller imravdhen (Al burabitun= gens du ribat). Ils ne sont ni de descendance Mahométane ni n’ont une quelconque auréole divinatoire.
Le nom Al murabet, Amravedh (almoravide) fut francisé en Marabout et amalgamé avec les fameux marabouts d’Afrique subsaharienne sorciers guérisseurs, qui eux pratiquent une forme de chamanisme.
En résumé
En 1035 Yahia Ibn Ibrahim chef berbère de la Tribu Djoudala entreprend un pèlerinage à la Mecque qui le marqua profondément, à son retour. Constatant le manque de connaissance de ses hommes en matière d’islam Yahia Ibn Ibrahim fait appel à un autre religieux du nom de Abdalah Ibn Yasin de la tribu Lemtuna d’obédience Malékite et puritain. Ils fondèrent le mouvement des Almoravides en 1042 dont l’objectif premier était la purification de l’islam pratiqué depuis le VII e siècle.
Constatant que son enseignement était rejeté Abdalah Ibn Yasin fondât un Ribât (couvent militaire, d’où le nom Al Murabitun « gens du ribât ») sur l’île de Tidra En Mauritanie d’où il commence à asseoir les bases doctrinales du mouvement Almoravide.
En 1055 les Almoravides menés par Abdllah ibn Yasin , s’emparent de Sijilmassa, grande ville commerciale et importante au Moyen-âge, cette ville est située près de Meknès, dans la région du Tafilalet au Maroc. Sijilmassa était un centre important des berbères Zénètes qui pratiquaient le sufisme, une des branches Kharidjisme de l’islam. Ce dogme sufisme est un mouvement de révolte contre les Arabes (Abbassides, Omeyyades…) qui imposaient fortement les berbères.
Les premiers Almoravides parvinrent rapidement à imposer par la force leur doctrine religieuse aux autres Sanhadja, fondèrent des armées, et partirent à la conquête vers le nord comme le sud.
Plus tard les « ribâts » devinrent des zaouïas.
Les zaouïas formèrent des ascètes qui à leur tour partirent conquérir d’autres contrées. C’est ainsi que ce mouvement est arrivé en Kabylie (entre autres). Beaucoup de Kabyles ont été formés dans ces zaouias par ces missionnaires ont adopté le nom des Almoravides en se faisant appeller imravdhen (Al burabitun= gens du ribat). Ils ne sont ni de descendance Mahométane ni n’ont une quelconque auréole divinatoire.
Le nom Al murabet, Amravedh (almoravide) fut francisé en Marabout et amalgamé avec les fameux marabouts d’Afrique subsaharienne sorciers guérisseurs, qui eux pratiquent une forme de chamanisme.
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