A méditer..........
Circoncision et violence
Goldman se pose des questions sur la relation entre la circoncision d'une part, et les comportements asociaux et la violence d'autre part, notamment aux États-Unis qui constituent la société la plus violente au monde. Le taux d'homicides dans ce pays est 14 fois celui du Japon et 8 fois celui des pays européens. Certes, il y a des facteurs comme la drogue, la carence de l'éducation morale, la présence massive d'armes dans les mains des gens, la violence à la télévision, l'absence du père de famille, la faiblesse du niveau scolaire, le chômage, le racisme, la baisse des sentiments religieux. Mais on constate aussi que le taux de criminalité dans ce pays a augmenté énormément dans les 30 dernières années qui ont connu aussi une augmentation du taux des circoncis. Ce qui laisserait penser, selon Goldman, qu'il y aurait probablement un lien entre la circoncision et la violence.
La violence à la maison est la forme de violence la plus fréquente aux États-Unis. Goldman se demande s'il y a un lien entre le fait que chaque laps de 25 secondes un enfant est circoncis aux États-Unis et chaque laps de 15 secondes un homme frappe une femme. Frapper une femme exprime une volonté de la dominer ou de réagir à son refus de se soumettre. Ceci découle du sentiment que la maison de l'homme est sa citadelle et que la femme est son bien. Or, ceci ne diffère pas de la circoncision sur les enfants. Dans les deux cas, nous imposons notre volonté à autrui. D'autre part, des études prouvent que l'abus des enfants en fait des maris violents. La circoncision est un abus physique, voire sexuel, de l'enfant. Certains circoncis estiment que leurs mères ne les ont pas assez protégés et se retournent contre elles. De là pourrait venir un sentiment inconscient de vengeance envers les femmes. Ceci ne signifie pas que tous les circoncis seront violents avec les femmes, mais que la circoncision constitue un des facteurs de cette violence.
Circoncision et guerre
La société, comme les individus, peut diriger son agressivité vers soi pour se détruire, ou vers les autres pour les détruire. Tout ce qui contribue à la violence individuelle contribue à la violence de la société et au penchant de cette dernière pour agresser les autres peuples. La perte de confiance, le manque d'estime de soi et d'affection envers les autres, le désir de dominer, le refoulement des sentiments font partie de la personnalité américaine, et ces caractéristiques ne peuvent être entièrement détachées de la pratique de la circoncision dans ce pays.
Ceci ne signifie nullement que seuls les circoncis font des guerres, mais on ne saurait non plus exclure de manière catégorique que la circoncision peut jouer un rôle, aussi minime soit-il, dans ces guerres. Exclure un tel facteur sur les comportements sociaux (ou asociaux) parce qu'il s'agit de spéculations démontre en soi une peur de découvrir les effets néfastes de cette pratique. Ainsi, on ferme la porte devant les recherches sociales afin de ne pas questionner la circoncision.
La Somalienne Waris Dirie voit une relation entre la circoncision féminine et les guerres dans son pays. Elle écrit:
Ces guerres tribales, comme la pratique de l'excision, sont les conséquences de l'agressivité et de l'égoïsme des hommes. Je n'aime pas dire cela, mais c'est pourtant vrai. Ils agissent ainsi parce qu'ils sont obsédés par leur territoire, leurs possessions, et les femmes sont dans cette dernière catégorie, aussi bien sur le plan culturel que légal. Peut-être que si l'on émasculait les hommes, mon pays deviendrait un paradis! Ils se calmeraient et se montreraient plus sensibles au monde qui les entoure. Sans ces poussées régulières de testostérone, il n'y aurait plus ni guerres, ni massacres, ni vols, ni viols. Si on leur tranchait les parties génitales, et qu'on les laissait ensuite errer sans soins, saigner à mort ou survivre, peut-être comprendraient-ils pour la première fois ce qu'ils font subir aux femmes.
Circoncision et violence
Goldman se pose des questions sur la relation entre la circoncision d'une part, et les comportements asociaux et la violence d'autre part, notamment aux États-Unis qui constituent la société la plus violente au monde. Le taux d'homicides dans ce pays est 14 fois celui du Japon et 8 fois celui des pays européens. Certes, il y a des facteurs comme la drogue, la carence de l'éducation morale, la présence massive d'armes dans les mains des gens, la violence à la télévision, l'absence du père de famille, la faiblesse du niveau scolaire, le chômage, le racisme, la baisse des sentiments religieux. Mais on constate aussi que le taux de criminalité dans ce pays a augmenté énormément dans les 30 dernières années qui ont connu aussi une augmentation du taux des circoncis. Ce qui laisserait penser, selon Goldman, qu'il y aurait probablement un lien entre la circoncision et la violence.
La violence à la maison est la forme de violence la plus fréquente aux États-Unis. Goldman se demande s'il y a un lien entre le fait que chaque laps de 25 secondes un enfant est circoncis aux États-Unis et chaque laps de 15 secondes un homme frappe une femme. Frapper une femme exprime une volonté de la dominer ou de réagir à son refus de se soumettre. Ceci découle du sentiment que la maison de l'homme est sa citadelle et que la femme est son bien. Or, ceci ne diffère pas de la circoncision sur les enfants. Dans les deux cas, nous imposons notre volonté à autrui. D'autre part, des études prouvent que l'abus des enfants en fait des maris violents. La circoncision est un abus physique, voire sexuel, de l'enfant. Certains circoncis estiment que leurs mères ne les ont pas assez protégés et se retournent contre elles. De là pourrait venir un sentiment inconscient de vengeance envers les femmes. Ceci ne signifie pas que tous les circoncis seront violents avec les femmes, mais que la circoncision constitue un des facteurs de cette violence.
Circoncision et guerre
La société, comme les individus, peut diriger son agressivité vers soi pour se détruire, ou vers les autres pour les détruire. Tout ce qui contribue à la violence individuelle contribue à la violence de la société et au penchant de cette dernière pour agresser les autres peuples. La perte de confiance, le manque d'estime de soi et d'affection envers les autres, le désir de dominer, le refoulement des sentiments font partie de la personnalité américaine, et ces caractéristiques ne peuvent être entièrement détachées de la pratique de la circoncision dans ce pays.
Ceci ne signifie nullement que seuls les circoncis font des guerres, mais on ne saurait non plus exclure de manière catégorique que la circoncision peut jouer un rôle, aussi minime soit-il, dans ces guerres. Exclure un tel facteur sur les comportements sociaux (ou asociaux) parce qu'il s'agit de spéculations démontre en soi une peur de découvrir les effets néfastes de cette pratique. Ainsi, on ferme la porte devant les recherches sociales afin de ne pas questionner la circoncision.
La Somalienne Waris Dirie voit une relation entre la circoncision féminine et les guerres dans son pays. Elle écrit:
Ces guerres tribales, comme la pratique de l'excision, sont les conséquences de l'agressivité et de l'égoïsme des hommes. Je n'aime pas dire cela, mais c'est pourtant vrai. Ils agissent ainsi parce qu'ils sont obsédés par leur territoire, leurs possessions, et les femmes sont dans cette dernière catégorie, aussi bien sur le plan culturel que légal. Peut-être que si l'on émasculait les hommes, mon pays deviendrait un paradis! Ils se calmeraient et se montreraient plus sensibles au monde qui les entoure. Sans ces poussées régulières de testostérone, il n'y aurait plus ni guerres, ni massacres, ni vols, ni viols. Si on leur tranchait les parties génitales, et qu'on les laissait ensuite errer sans soins, saigner à mort ou survivre, peut-être comprendraient-ils pour la première fois ce qu'ils font subir aux femmes.
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